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Les signatures ont été apposées par M. Diomandé GONDO, Chef de Cabinet représentant M. le Minis

SIGNATURE DE CONVENTION CADRE ENTRE LE MEF ET LA CAPEC

  • Publié le 28 Mai, 2020

Pour impulser une dynamique nouvelle à ses activités, notamment dans les domaines des études économiques et du renforcement des capacités, dans la conception, l’élaboration et l’évaluation des politiques économiques et sociales, le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) souhaite mobiliser l’appui technique de la Cellule d’Analyse de Politiques Economiques du CIRES (CAPEC).

C’est dans ce cadre qu’une convention d’assistance technique a été signée le mercredi 27 mai 2020, à l’Immeuble SCIAM, au Plateau entre le MEF et la CAPEC. Cette signature favorise la mise à jour de la toute première convention entre les deux structures signée en 2009.

Les signatures ont été apposées par M. Diomandé GONDO, Chef de Cabinet représentant M. le Ministre Adama Coulibaly et Prof. AHOURE Alban, Directeur de la CAPEC. C’était en présence de Prof. Bamba N’GALADJO, Conseiller Technique.

Pour rappel, la CAPEC a réalisé plusieurs autres études au profit du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), au cours des 10 dernières années. Il s’agit de :

  • Impact potentiel de la pandémie de la COVID-19 sur l’économie ivoirienne (CAPEC-MEF, mars-avril 2020)

A partir d’un Modèle d’Equilibre Général Calculable (MEGC) dynamique avec 19 branches d’activités et neuf catégories de ménages et trois scénarii portant sur des pourcentages de baisse des Investissements Directs Etrangers (IDE) et des heures travaillées (liées aux mesures de prévention), il a été simulé l’impact potentiel de la pandémie. Les résultats montrent quel que soit le scénario, la pandémie va affecter négativement l’économie ivoirienne avec un recul du PIB et de tous les agrégats d’intérêt. Au niveau sectoriel, les branches d’activités les plus affectés sont : « Commerce », « Activités d'hébergement et de restauration », « Transport et communications », « Activités financières », « Secteur industriel ».
Au regard de ces résultats et d’un benchmark, des mesures ont été proposées (mesures générales, sectorielles et pour les populations) pour atténuer les effets négatifs de la pandémie sur l’économie ivoirienne.

  •      Impact à court terme de la baisse des cours des matières premières sur l’économie ivoirienne (CAPEC-MEF 2016). Cette étude a permis de: (i) évaluer l’impact de l’évolution significative des cours des produits de base par type de matières premières, (ii) identifier les secteurs de l’économie qui sont susceptibles d’être affectés par cette baisse généralisée des cours des matières premières et (iii) dégager l’impact sur le secteur extérieur, le financement extérieur du TOFE et les ressources extérieures de ces changements de prix.
  •      Impact économique et social de la baisse des cours du pétrole et de l’appréciation du dollar sur l’économie ivoirienne (CAPEC-MEF - 2016). L’impact combiné des fluctuations des cours du pétrole et du dollar sur l’économie ivoirienne a été analysé à partir d’un modèle économétrique et d’un modèle d’équilibre général calculable dynamique. Les effets globaux ainsi que les effets sectoriels et sociaux des fluctuations combinées des cours du pétrole et du dollar sur l’économie ivoirienne, ont été identifiés.
  •      Impact socio-économique du retour de la Banque Africaine de Développement en Côte d’Ivoire (CAPEC-MEF– 2015).  L’objectif général a été de déterminer les effets qu’aurait engendrés  le retour de la BAD à son siège. Les résultats des simulations indiquent que si toutes les hypothèses du modèle sont respectées, le retour de la BAD aura pour effet d’accroître le PIB réel de 1,4%, favorisé par un accroissement de la consommation des ménages de 1,15% et des investissements de 1,56%.
  •      Effet de la croissance économique sur les conditions de vie des populations en Côte d’Ivoire (CAPEC-MEF 2014). Les effets de la croissance économique et les efforts consentis en matière de transformation socio-économique et de développement accéléré semblent être diversement appréciés. Ainsi, l’étude a cherché à analyser les raisons pour lesquelles la population semble ne pas ressentir les effets de la croissance économique récente en Côte d'Ivoire afin de mieux orienter les politiques économiques.


 Prof. Ahouré Alban, Directeur de la CAPEC

Collaboration: Mayane YAPO, Chargée de la Communication et de la Visibilité de la CAPEC

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